Le blog de GEROU !

LES COSMETIQUES...la vérité qui dérange!

Vous allez me direr que là j'éxagère!!!

On ne peut plus se parfumer tranquille, espèce de rabat-joie!

Bon, moi j'informe à vous de voir, mais, à votre place, je lirais attentivement ces lignes...

.... Mais quelle est cette odeur de pétrole sous ton masque de cosmétique!!!!!!!

Bon courage!

 

 

La vérité sur

les cosmétiques

La liste des produits figurant au dos de vos tubes est incompréhensible ? Voici le seul guide pratique pour bien choisir vos cosmétiques.
Un livre très accessible et pratique au quotidien, à avoir absolument dans sa salle de bains et pour ses achats, ne serait-ce que pour sa liste de plus de 1'200 composants, classés selon leur provenance, leur efficacité, leur impact sur notre santé et sur l'environnement !

Le formaldéhyde, une substance cancérigène ?
Les éthers de glycol provoquent maladies et malformations chez l'enfant ?
Les amines aromatiques présents dans les colorants pour cheveux sont cancérigènes et allergènes ?
Les huiles d'origine minérales sont mal tolérées par la peau ?
Des substances contentant du pétrole se trouvent dans nos cosmétiques ?

Attention au PARABEN, présent dans beaucoup de lotions, après rasage, crème....voir article très interressant sur :

PENTYBIO

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Un excellent ouvrage d'origine allemande et désormais traduit en français nous donne les réponses. Qu'il s'agisse de crème ou de maquillage, de shampooing ou de teintures, de protection solaire ou autres dentifrices.

Cibles d'un bon marketing, nous sommes tous les cobayes d'une multitude de produits dont les soi-disant "bienfaits" s'éloignent beaucoup des réels besoins de notre peau. Car celle-ci a seulement besoin d'une bonne alimentation générale du corps (de l'intérieur), d'un apport d'eau et de graisse, et d'une bonne protection. On ne peut rien contre le vieillissement de la peau !

Contrairement à la logique, beaucoup de produits ont été et sont encore d'abord "testés" sur le marché donc sur les consommateurs, en direct, depuis des dizaines d'années. Ce n'est souvent qu'après apparition de problèmes de santé, et preuves à l'appui, qu'ils sont interdits.

Alors que faire ? Le décryptage des composants en tout petits caractères est difficile. Ou plutôt était. Car avec la liste complète fournie dans cet ouvrage, on peut désormais acheter et utiliser ces produits en toute connaissance.

J'ai testé pour vous : un shampooing (d'une grande marque) présente plus de 20 composants et se révèle globalement déconseillé - à la poubelle! Un savon pour la douche d'une marque 'verte' d'une grande surface est par contre tout à fait recommandé, avec moins de 10 composants !

Ce livre, une des références à la base de l'émission Envoyé Spécial de France 2 en mars 2005, est le guide indispensable qui devrait se trouver dans chaque ménage. En quelques minutes vous pourrez analyser vos produits actuels et il vous orientera pour vos achats.

Les effets directs concernent notre peau, notre santé en général, voire nos enfants et notre environnement dans beaucoup de cas. Pensez-y plus, achetez mieux !



"La vérité sur les cosmétiques", de Rita Stiens
Commander le livre sur alapage.com

 

La double face des cosmétiques :

soins et empoisonnement !

Un reportage d'«Envoyé Spécial» sur France 2 essaie de faire le point, et parallèlement Greenpeace dénonce expressément la présence de toxiques dans les parfums !


Nous utilisons tous chaque jour des cosmétiques et dépensons chaque année un petit pactole en parfums et produits cosmétiques. Qui pourrait s'imaginer se passer de sa crème hydratante ces jours de grands frimas ?

Préservés jusqu'à aujourd'hui, les hommes deviennent eux aussi une cible favorite des marques de cosmétiques. Mais que savons-nous de nos crèmes, shampoings, maquillages...? Comment sont-ils fabriqués ? Certains ingrédients pourraient-ils être dangereux pour la santé ?

La communication vous prône les vertus de la nature et de sa pureté, les slogans parlent de retour aux sources, au naturel… cette promesse est-elle tenue au niveau du contenu ?

Greenpeace dénonce dans un communiqué les dangers de certains parfums. L'analyse faite par un laboratoire neutre et indépendant a porté sur 36 parfums mondialement connus. Quasiment tous les parfums testés à cette occasion contiennent des phtalates et des muscs de synthèse, molécules chimiques créées par l'homme et qui engendrent des perturbations endocriniennes en s'accumulant dans le corps humain.

«Malheureusement, comme le précise Yannick Vicaire, chargé de la campagne 'Toxiques' à Greenpeace, contrairement aux substances chimiques mises en avant dans 'Envoyé Spécial' la présence de ces substances chimiques ne figure que rarement sur les emballages et le public ne dispose pas de véritable moyen pour les éviter».

Au banc des plus grands accusés : 'Eternity for women' de Calvin Klein et 'Le Mâle' de Jean Paul Gaultier qui contiennent d'importantes quantités de diéthyl phtalate. Cette substance, le DEP, pénètre rapidement la peau et se disperse dans le corps à la suite de chaque exposition. Une fois introduit dans le corps, celle-ci est vite transformée en monoéthyl phtalate, une molécule suspectée d'endommager l'ADN des spermatozoïdes et de limiter les capacités pulmonaires de l'homme.

'Le Baiser Du Dragon' de Cartier et 'White Musk' de The Body Shop contiennent eux de fortes concentrations de muscs de synthèse qui peuvent s'accumuler dans les tissus vivants. Des études récentes ont montré que certains d'entre eux interfèrent avec le système de communication hormonal des poissons, des amphibiens et des mammifères. En outre, ils renforcent les effets liés à l'exposition d'autres substances chimiques toxiques.

Yannick Vicaire précise en outre que de nombreuses analyses ont été faites sur d'autres  cosmétiques qui contiennent malheureusement tous (sauf une ou deux exceptions) des substances dangereuses. «Il est vraiment dommage que pour des produits apportant confort et prônant le luxe, l'industrie ne soit capable d'assurer aucune garantie de sécurité !» Et ce n'est qu'une partie de l'iceberg ! En effet nos objets quotidiens détiennent tous des substances chimiques. Et dans nos sociétés occidentales où nous vivons à 80% dans des lieux fermés, nous pouvons facilement en déduire que nous respirons pendant la majorité de notre temps des substances chimiques. «La réglementation, aujourd'hui, permet de mettre quasiment n'importe quoi dans nos produits et objets, précise Yannick Vicaire, et dans 90% des cas, on ne sait pas ce que contiennent les produits chimiques et l'impact qu'ils auront non seulement sur la santé mais également sur l'environnement  à moyen terme».
«Les explosions de problèmes cancérigènes liés aux milieux professionnels, le fait qu'un tiers des enfants soient allergiques mais également la baisse globale de la fertilité masculine peuvent être corrolés à ces substances. Il est vraiment important d'éradiquer cette pente exponentielle ! On dénombre chaque année 1% de plus de cancers enfantins que l'on peut définitivement pas accorder au tabac ou à l'alcool. Il faut être conscient que pour un enfant qui naît aujourd'hui avec un univers hormonal hérité de sa mère, les perturbateurs endocriniens ne seront constaté que dans 20 ans, avec soit des problèmes d'immunité ou neuro-cérebraux, soit des cancers».

Yannick Vicaire poursuit : «Statistiquement, un homme sur deux sera confronté au cancer et une femme sur trois».

La législation actuelle étant gravement insuffisante et ne nous protègant pas de l'exposition aux substances chimiques qui se trouvent dans les cosmétiques et beaucoup d'autres produits de consommation courante, une coalition d'ONG a décidé d'attaquer ce problème. Greenpeace, différentes associations de l'environnement, le WWF, un réseau de santé publique, le bureau des consommateurs européens et des scientifiques et intellectuels se sont regroupés pour demander une réforme appelée REACH à l'Union Européenne. Le projet de cette nouvelle réglementation à l'échelle européenne pourrait en partie résoudre ces problèmes : elle oblige notamment l'industrie chimique à abandonner progressivement l'utilisation des substances chimiques dangereuses et à les remplacer par des alternatives plus sûres. Une procédure de test des 30'0000 molécules présentes sur le marché, l'enregistrement et l'analyse des nouvelles molécules développées par les entreprises et une interdiction ou obligation de justification avec un plan de substitution rapide pour les molécules dangereuses seront au programme
Evidemment le lobbying des entreprises est puissant et fait des ravages. Le coût de cette mesure à été évalué à 0.01% du chiffre d'affaire de l'industrie chimique européenne soit 2,8 milliards ou 1 euro par consommateur. Une paille, comparé au montant minimum de 50 milliards que coûteraient les frais de la santé dans les trente ans, sans compter les vies épargnées. Ceci sans évidemment incorporer les frais de l'impact sur l'environnement qui sont inquantifiables… que coûte une centaine d'espèces de plus ou de moins ?

«Il serait important que les entreprises commencent à adapter une démarche consciente, en mesurant ce qu'elles apportent à la société en échange de leur profits et qu'elles changent cette image de capitalisme sans foi ni lois !» précise Yannick Vicaire. Affirmer clairement pourquoi elles produisent, en quoi elles croient et dans quel cadre elles travaillent correspond à l'attente du consommateur d'aujourd'hui.

Et pour nous, consommateurs, que faire ?

Peut-être que s'informer fait maintenant aussi partie de notre responsabilité et de la prise en charge personnelle de notre santé. Soutenir et suivre les entreprises qui sont pro-actives, ne font pas la sourde oreille et se cachent en attendant utopiquement que le bon peuple oublie.
Yannick Vicaire, riche de sa relation aux grandes marques donne quelques exemples : H&M applique une mesure de précaution, Lego et Playmobil sont également proactifs. Une étude de différentes marques mondiales est à découvrir pour ne pas se voiler la face sur le site

http://www.vigitox.fr


Communiqué sur les parfums :
http://info.greenpeace.ch/fr/chimie/communiques/cp_100205_parfums

Découvrez où se cachent ces substances chimiques dans le corps humain, votre maison et votre quotidien ainsi que le programme REACH : http://www.greenpeace.fr/vigitox/index.html

Barbara Steudler
 
Les cosmétiques... état des lieux sur un marché juteux !

Les produits cosmétiques : miroir aux alouettes ou contes chimériques pour jeunes femmes modernes ?

Dans les derniers numéros des magazines des association de consommateurs, on aborde avec tests et synthèse l'arnaque et le danger des produits cosmétiques. Le premier, « J'achète mieux » nous offre une superbe analyse des crèmes anti-rides : tests à l'appui sur x crèmes avec comme conclusion qu'elles jouent tout au plus le rôle de crème de surface, hydratantes ! Le second « Bon à savoir », lui, fait sa couverture avec une superbe main manucurée et un titre choc: « C'est beau, mais c'est toxique ». Et en sous-titre « Arborer de beaux ongles colorés n'est pas un geste anodin. Des substances douteuses se cachent dans la composition de certains vernis, et parfois en quantités inquiétantes. »

Première prise de conscience et communication envers les consommatrices des « dangers potentiels » et du « rêve » vendu à prix d'or dans tous nos magasins. Prendre soin de soi, se dorloter avec crèmes et maquillage est assimilé aujourd'hui à une notion d'hygiène, un geste quotidien, normatif ! La cosmétique est un marché colossal en terme économique. C'est aussi certainement le secteur où le prix est le plus élastique, autrement dit aléatoire ! Croiriez-vous que ce produit ultra-performant anti-rides, « jeunesse éternelle » avec cette composition à base de tensio-actifs novateur est efficace, si vous pouviez l'acquérir pour 15 CHF ? Le prix d'un produit de beauté est soumis à des tests sur des consommateurs potentiels qui dirons quelle somme elles sont prêtes à débourser pour l'image et le rêve associé au produit. Vous pensiez que qualité rimait avec prix élevé ? Illusion ! Cette pratique n'est nullement exclusive aux produits cosmétiques !

Mais l'image publicitaire et le rêve étant les facteurs de motivation dans ce marché, le prix est vraiment associé a l'image que le produit veut donner ! Parlons de l'image. On nous parle de « technologie de pointe », ceci sous-entendant que l'efficacité du produit sera révolutionnaire. Preuve par A + B qu'il n'en est rien après l'étude de « J'achète mieux ».

Mais plus grave : sous cette appellation, on trouve nombre de produits qui, sans recul nécessaire, pourraient potentiellement être dangereux. Notre peau absorbe environ 60% des substances qui lui sont directement appliquées, ce qui veut dire que notre corps absorbe jusqu'à 2 kilos de synthèse par an. Actuellement on ignore l'effet de certaines molécules ajoutées aux produits cosmétiques.
Le plus toxique de tous ces produits de beauté est sans doute

 le rouge à lèvre

absorbé rapidement et facilement par la peau fine et délicate des lèvres. Il contient parfois du polyvinylpyrrolidone, avec de la saccharine, des colorants et parfums artificiels.

Un de mes amis historiens m'avait raconté qu'une des causes possibles du déclin de l'empire romain aurait été leur maquillage à base de plomb. En parallèle aux nombreux slogans et informations souvent vides de sens sur les emballages, ce serait intéressant que l'on trouve dans le futur non seulement des études portant sur une réelle efficacité du produit mais également des études informant sur « les risques potentiels » pour la santé.
Précisons que les composants chimiques de synthèse ont un autre désavantage : notre écosystème cellulaire est soupçonné de ne pas « reconnaître » ces molécules inventées. Cette incompatibilité pouvant provoquer des réactions plutôt désagréables : intolérance, allergie, rougeurs, et à l'extrême ces composants peuvent se fixer dans les tissus ou endommager les cellules. De manière plus globale, il faut encore savoir que les recherches technologiques et la manipulation d'ingrédients chimiques coûtent cher en énergie grise. Là, ce n'est plus seulement votre porte-monnaie, c'est le capital de la planète qui est exploité.

A la vue de tout cela, comme un nombre croissant de personnes vous consommerez peut-être, pour avoir l'esprit serein, des cosmétiques naturels. Pourtant, restez vigilant. Le boom des cosmétiques et médecines naturels posent un autre problème. Selon le WWF, suite à cette progression rapide du naturel, la nature est à certains endroits littéralement pillée et bon nombre de plantes médicinales sauvage en font les frais. Certaines espèces tels que le thym sauvage, le drosera sont non seulement en péril, mais leur récolte massive déséquilibre l'ensemble de l'écosystème. Les entreprises actives dans le domaine de la santé ou de la cosmétique qui s'engagent pour la durabilité ne sont pas légion. Une mission qu'essaye d'encourager le WWF. Saluons leur excellente initiative !

Bien peu de marques utilisent des ingrédients de base d'origine naturelle et non de synthèse en quantité importante. On peut citer sans être exhaustif Weleda, Dr Hauschka, l'Occitane qui comble presque toutes nos envies esthétiques sans danger et en respectant animaux et environnement !

Weleda, très connue pour ses cosmétiques et ses remèdes naturels, qui transforme environ 800 espèces végétales, vérifie systématiquement l'origine des plantes acquises et les analyse en fonction de critères écologiques et sociaux. Les cueillettes organisées avec un suivi scientifique sont faites sur des terrains loués, de façon extensive de façon à ne pas épuiser les ressources ! Nous, on en est fans de Weleda !

Voir site à : WELEDA

Et on attend avec impatience que d'autres entreprises s'allient à cet élan protecteur au lieu de se servir copieusement et sans aucune mesure dans la pharmacie de Mère Nature ! Et espérons également qu'un label vienne mettre de l'ordre dans la jungle des produits dits "naturels".
Prochainement vous trouverez sur ce site des conseils simple et vraiment efficaces pour avoir une belle peau, mais aussi des conseils et tests sur des produits.

Sources et pour aller plus loin :
- J'achète Mieux, mai 2004 « Test : Crèmes liftantes, tout en surface »
- Bon à Savoir, avril 2004 « Test : C'est beau, mais c'est toxique, Jacqueline Favez »
- WWF magazine, 1/2003 « La nature pillée, Mirella Wepf »
- Article très pertinent sur
L'Econovateur< P>

Barbara Steudler

Autres articles , clic sur BLOG:



29/11/2007

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 33 autres membres