Le blog de GEROU !

La vie transformée de Jacqueline ! !

     Jusqu'à l'âge de 8 ans, j'ai vécu en région parisienne et je n'avais pas entendu parler de Dieu, mes parents se disaient catholiques mais n'étaient pas pratiquants. J'ai quand même été baptisée vers l'âge de 2 ans, selon la tradition.

Puis nous avons déménagé en Bretagne, où j'ai été scolarisée dans une école dirigée par des religieuses. Moi qui me sentais si seule et déjà assez mal, j'étais heureuse d'entendre parler de Dieu, mais je me suis rendue compte, au fil des années qu'on ne me proposait qu'une religion et rien qui pouvait me combler.

Alors je me suis sentie terriblement déçue, comme exclue d'un bonheur auquel pourtant j'aspirais profondément. J'enviais les gens qui avaient la foi, j'avais l'impression que je n'y avais pas accès et le ressentais comme une injustice.

Pourtant, je sentais en moi depuis mon plus jeune âge, un profond désir de paix, d'amour, de belles choses, mais pour les obtenir j'étais capable de toutes les compromissions, j'étais dans l'erreur mais je ne le comprenais pas encore.

Alors, vers l'adolescence, j'ai commencé à proclamer que j'étais athée et j'ai passé des années à tenter de comprendre, surtout en lisant des ouvrages sur la psychologie, pourquoi je ne me sentais jamais comblée, je me demandais ce qui « clochait » en moi. En fait j'avais un gros vide dans mon cœur que seul Dieu pouvait combler, mais je ne le soupçonnais pas.

Entre-temps, je m'étais marié, j'avais eu deux enfants, une maison neuve, un travail, mais j'ai finalement divorcé pour ensuite vivre les années les plus sombres de ma vie auprès d'un homme violent, avec qui j'ai eu toutefois un troisième enfant.

Durant ces années, ça a été la dégringolade, je me suis retrouvée liée à l'alcool, au tabac, aux anxiolytiques, à toutes sortes de dépravations, j'étais clairement sous l'emprise du malin, incarné par cet homme méchant à mes côtés qui m'influençait au plus haut point. J'avais si mal, j'étais tellement loin de la vie que je souhaitais mener, mais je me sentais prisonnière, je ne savais pas comment sortir de cette impasse.

Dans les pires moments où je pensais au suicide, seule la pensée de ne pas laisser mes enfants me raccrochait à la vie, j'avais aussi une conviction de plus en plus forte que ce tunnel prendrait fin bientôt et que les choses pouvaient et devaient se passer autrement.

Dieu avait placé sur ma route quelques années plus tôt, un ami qui me parlait parfois du Seigneur, mais j'étais trop préoccupée par mes problèmes pour entendre quoi que ce soit. Cette amitié s'est renforcée au point que je considérai bientôt cet homme comme mon meilleur ami, d'autant plus qu'il ne m'a jamais laissée tomber, même durant les années les plus difficiles.

Puis je me suis enfin définitivement séparée de l'homme violent qui m'empoisonnait la vie et j'ai été délivré des liens du tabac, de l'alcool et des anxiolytiques.

Ce n'est que quelques mois plus tard, alors que je commençais à me reconstruire après ces années douloureuses, que mon meilleur ami a pu m'annoncer la bonne nouvelle.

Alors même qu'il revenait à Dieu après de longues années d'éloignement, il a pu m'expliquer que je pouvais faire une démarche personnelle et reconnaître Jésus dans ma vie, en acceptant de croire à l'efficacité de son sacrifice à la Croix pour me sauver du péché.

Moi qui croyais avoir atteint le paroxysme de la souffrance, j'ai compris que mon Sauveur avait souffert tellement plus encore et, un soir, sans qu'on me l'explique, le Saint-Esprit m'a permis de comprendre que je devais me repentir et c'est ainsi que j'ai pu naître de nouveau.

Moi qui vivait dans l'inquiétude permanente, j'ai pu recevoir la paix du Seigneur, quelle grâce !

Aujourd'hui, mon meilleur ami est devenu mon mari, nous aimons tous deux le Seigneur d'un amour grandissant, sa Parole est notre Trésor, elle nous aide à progresser dans tous les domaines et quels que soient les combats.

Il y a aussi nos enfants, pour lesquels nous prions chaque jour notre Père Céleste de nous inspirer pour être de bons parents.

Je remercie chaque jour mon bien-aimé Sauveur de tout ce qu'il a déjà fait pour moi, car il m'a délivré de tant de choses qui me tenaient captive, surtout mentalement, il y avait tant à faire et je suis heureuse de le laisser agir dans ma vie, qu'il transforme et embellit un peu plus chaque jour, au fur et à mesure que mon être intérieur s'enrichit en lui.

Oh bien sûr, le jour où l'on s'engage véritablement pour Jésus, il faut tenir bon car les combats ne manquent pas et notre vieille nature cherche toujours à reprendre le dessus. Mais on n'atteint jamais la sainteté de Christ, on ne peut qu'espérer s'en approcher, c'est pourquoi il y a forcément des faux-pas, des doutes.

Ce qui compte, c'est d'être sincère et d'apprécier lorsque l'on remporte des victoires, tout ce que Jésus a voulu nous faire comprendre pour progresser avec lui sur le chemin qu'il a déjà tracé d'avance.

Gloire à Dieu pour sa grandeur et son amour.

Jacqueline

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06/06/2008

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