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HOMEOPATHIE


Homéopathie = placébo!!

Plusieurs analyses sur les effets de l'homéopathie montrent que ces médicaments ne sont pas plus efficaces qu'un placebo.

La revue médicale «The Lancet» dénonce l'utilisation de traitements homéopathiques pour des maladies graves.

Que peut-on attendre de l'homéopathie ? Le débat n'est toujours pas clos, entre ceux qui souscrivent à son efficacité et ceux qui pensent que tout cela n'est que sornettes d'un autre siècle. Les interrogations sur l'intérêt de l'homéopathie viennent d'être relancées par des médecins britanniques, qui s'insurgent dans The Lancet du 17 novembre contre la promotion des pilules homéopathiques dans la prise en charge des malades du sida. À l'occasion de la Journée mondiale sur cette maladie, le 1er décembre prochain, l'organisation d'une réunion à Londres sur le thème «homéopathie et symptômes du sida» a jeté le feu aux poudres et provoqué l'ire des médecins allopathiques.

Déjà récemment, les services de santé britanniques ont décidé de ne plus financer un centre de soins spécialisé en homéopathie, et d'autres hôpitaux subissent aussi des réductions de financement. En France, les mêmes questions sont posées à intervalles réguliers. Ainsi en 2003, le gouvernement a décidé de réduire le taux de remboursement de l'homéopathie de 65 à 35 %, tandis qu'en 2004 l'Académie de médecine lançait une offensive pour un déremboursement total. Devant le tollé, notamment des firmes pharmaceutiques concernées, suscité par cette proposition, le statu quo a été de mise. «On n'ose plus en France réaborder le sujet compte tenu de la réaction des firmes», soutient François Chast, professeur de pharmacologie et de toxicologie à l'Hôtel-Dieu, à Paris.

Les médicaments homéopathiques sont produits à partir de dilutions tellement importantes de molécules actives, que celles-ci sont quasi inexistantes dans le produit final. Cinq méta analyses (analyses de tous les essais cliniques réalisés dans le monde) portant sur les effets de l'homéopathie ont été effectuées. Après prise en compte des biais, il apparaît que ces médicaments ne sont pas plus efficaces qu'un placebo, c'est-à-dire une substance dénuée d'activité pharmacologique. Pourtant, comme le raconte The Lancet, ils peuvent dans certains cas avoir des effets bénéfiques : au XIXe siècle, lors de la grande épidémie de choléra à Londres, le taux de décès des malades hospitalisés à l'hôpital homéopathique était trois fois inférieur à celui des patients de l'hôpital du Middlesex. En l'absence de traitement efficace du choléra à l'époque, l'homéopathie ne faisait pas de dégât, contrairement aux saignées réalisées par défaut.

Pas d'effets secondaires


L'homéopathie n'a pas d'effets secondaires. En cas d'affection bénigne, de courte durée, capable de guérir seule, l'homéopathie est un moindre mal par rapport à un médicament présentant des complications potentielles. Le danger souligné par les opposants, qu'ils soient Britanniques ou Français, c'est la perte de chance pour des patients atteints d'affections graves qui ne recevraient que de l'homéopathie, alors que des traitements efficaces auraient pu offrir des chances de guérison. Ainsi, selon The Lancet, certains sites Internet proposeraient des produits homéopathiques contre le paludisme ou d'autres fièvres tropicales, alors que des molécules actives existent. «Une publication du service du professeur Dellamonica au centre hospitalier universitaire de Nice faisait état il y a quelques temps du décès d'une patiente qui avait pris des granules homéopathiques pour se protéger du paludisme et avait présenté un accès palustre pernicieux, raconte le professeur François Chast. L'homéopathie ne fait pas de mal quand elle est destinée aux troubles bénins, mais peut être à l'origine d'un retard de traitement actif.»

L'an dernier, le Conseil supérieur d'hygiène publique de France avait mis en garde contre l'utilisation de pseudo-vaccins homéopathiques contre la grippe, inefficaces, mais pouvant inciter à se détourner de la vaccination classique.

Le succès des médecins homéopathes qui ne se dément pas en France, malgré les polémiques, tient aussi au fait que ces praticiens ont un abord de la médecine bien plus tournée vers le patient. Enfin, les granules homéopathiques ont un coût bien inférieur aux autres médicaments.

Martine Perez

Pris sur le net à :
http://www.topchretien.com/topinfo/?/22606/le-debat-sur-linteret-de-lhomeopathie-est-relance

D'un point de vue spirituel:
 La prudence s'impose

L'homéopathie se veut une science expérimentale, et représente actuellement le courant paramédical le plus important. Mais ses effets réels ne sont pas prouvés scientifiquement. «Des examens cliniques effectués sur des préparations homéopathiques distinctes relatives à des maladies distinctes donnent des résultats erronés et incertains» (1).

Hahnemann et son principe de similitude

L'homéopathie a été fondée par un médecin allemand, le docteur Samuel Hahnemann (1755-1843), un contemporain de Goethe. Selon Blatter (2), il fut l'ami de Mesmer, l'un des grands pourfendeurs de la foi chrétienne de son temps, et qui développa le magnétisme. Hahnemann était franc-maçon, libre-penseur, doué de capacités intellectuelles supérieures à la moyenne. Il ne se satisfaisait pas des résultats de la médecine traditionnelle de son époque et énonça ses propres théories. Suite à quelques expérimentations, il émit l'hypothèse que les maladies pouvaient être guéries par les substances, diluées, qui les avaient générées. C'est ainsi qu'il établit son fameux «principe de similitude», selon lequel «le semblable guérit le semblable» (similia similibus curentur). Ce principe de similitude était déjà connu dans les médecines populaires du Tibet, de la Chine et de l'Arabie, et il fut connu d'Hippocrate et de Paracelse. Mais Hahnemann le reprit et le systématisa dès 1796 par de nouvelles expérimentations pratiques (3). La règle de la similitude est donc le noyau dur de l'homéopathie, dont l'éthymologie vient du grec «homoion» (semblable) et «pathos» (maladie).

Diluer la substance à l'infini

Un autre principe de l'homéopathie est la dilution infinitésimale de la substance. Contrairement à l'allopathie, qui repose sur l'administration plus ou moins forte et élevée de médicaments, l'homéopathie applique des doses fortement diluées («homéopathiques»). Car pour Hahnemann, la dilution a un effet dynamique, démultiplicateur: une dose infime possèderait donc des vertus guérissantes accrues. Les détracteurs de l'homéopathie affirment que la dose retenue est comparable à une goutte d'eau dans un lac! Cette dilution infinitésimale est l'un des points controversés de l'homéopathie.

Thérapie et esprit

Dans son livre «Organon der Heilkunde» (4), Hahnemann explique qu'à partir de la dilution C30, «la matière est à tel point réduite» qu'elle présente «une particule qui n'est plus quantifiable; manifestement, par la dynamique de la dilution. La matière est réduite à sa substance intrinsèque et pure, et c'est là qu'elle présente tout son potentiel spirituel.» «L'explication selon laquelle la dilution "dynamiserait" le médicament tout en lui conférant un pouvoir spirituel repose sur des conceptions magiques» (5). Dans la préface de sa cinquième partie consacrée aux «Maladies chroniques», Hahnemann écrit: «Les dynamisations homéopathiques sont de véritables stimulateurs des propriétés médicinales cachées dans les corps naturels (...) qui peuvent ainsi agir sur notre esprit et notre vie...»

Qu'en est-il en réalité?

En termes strictement scientifiques, il n'est pas possible que ces produits puissent avoir un effet, car après un nombre élevé de dilutions, il ne reste presque plus de trace de la substance active. A titre d'exemple, une dilution de type D20 équivaut à un litre de produit versé dans l'ensemble des eaux de notre globe! A la puissance D31, l'effet serait celui d'une goutte sur une masse un million de fois plus importante que notre planète... Certaines préparations sont de l'ordre de D1000 ou plus...et l'on parle encore de succès! Commentaire d'un spécialiste en médecine naturelle chrétien (6): «On sait parfaitement qu'à partir de la dilution D23, il n'y a plus une seule molécule de la substance-mère. Ce qui se passe dès cette étape-là n'est donc rien d'autre qu'un rituel où l'on secoue de l'alcool...Le vrai homéopathe travaille avec du D30, pour être sûr qu'il n'y a plus de matière du tout» (7).

Hahnemann a dit lui-même que ses produits n'avaient pas un effet «chimique», mais «dynamique», et que des forces particulières entraient en jeu. Hahnemann qualifiait aussi de «dynamique» la force d'un aimant sur le fer, tout comme il intégrait dans sa théorie les forces magnétiques de Mesmer. «Les fondements de l'homéopathie et le recoupement avec d'autres théories manifestent ses liens avec l'occultisme et la magie. Les forces recherchées sont occultes et non scientifiques... Hahnemann mentionne aussi dans sa thérapie expérimentale une dynamique des médicaments proche du mesmérisme» (8).

La force cosmique

Qu'est-ce qui se cache, finalement, derrière les préparations homéopathiques? «A la base de ces médicaments se trouve la notion de force cosmique; celle-ci renvoie à une vision du monde tout à fait occulte. La force cosmique dont parlent tour à tour les magies blanche et noire, le yoga, la radiesthésie et l'anthroposophie, entre autres, ne peut nullement être identifiée à la puissance divine (2).»

Hahnemann a écrit: «Si l'on fait tomber une goutte de médicament dans un grand lac, le mélange n'en fera pas un médicament, car la force serait absorbée. Mais en secouant fortement le liquide et en frottant la poudre en petites doses, ses vertus sont intensifiées» (cité par (8)). Selon Hahnemann, au moment de la confection des doses homéopathiques, une force passe du fabricant au médicament, de façon mystérieuse... La manière de faire transiter cette force - en la dynamisant - dans un élément amoindri, manifeste le côté occulte du procédé. Les affirmations de Hahnemann permettent de conclure qu'il avait une conception strictement spirite des maladies. Au paragraphe 31 de son oeuvre maîtresse, «Organon», il déclare que les maladies sont des «dysfonctionnements de la dynamique de l'esprit humain». Sa théorie de l'effet des médicaments dilués (la «dynamisation ») est également de type spirite: «Les substances se réduisent ainsi à leur nature la plus pure, qui est spirituelle... » Dans son «Organon», Hahnemann explique luimême comment la substance médicamenteuse se transforme, suite à une procédure mécanique, en une force guérissante subtile, d'ordre spirituel. «Nous avons là une authentique doctrine de spiritualisation de la matière. C'est du spiritisme à l'état pur...»(8). Dans ses fondements, l'homéopathie est donc proche du mesmérisme; dans les deux démarches, des forces mystérieuses transitent vers le malade.

Hahnemann a développé une thérapie où les forces occultes jouent un rôle important - tout comme dans le magnétisme. «Ces corrélations manifestent l'essence même de l'homéopathie» (9). L'homéopathie a également servi de complément à l'anthroposophie de Rudolph Steiner, qui avait lui-même vécu des phénomènes occultes dans son enfance: contact avec les morts et divers esprits. «La médecine Weleda présente des similitudes avec l'homéopathie, dont Rudolph Steiner a repris le principe des potentialisations.Toutefois, l'effet guérissant ne se produit pas ici selon le principe des similitudes, mais par de la "voyance" (1). «Les principes de la "médecine anthroposophique" reposent sur l'imagination, l'inspiration et l'intuition, par lesquelles des "influences cosmiques" (comme dans l'astrologie, autre pseudo-science) sont captées. L'anthroposophie combine donc sa doctrine ésotérique avec les conceptions irrationnelles de l'homéopathie» (9).

En résumé...

Samuel Hahnemann, tenant de l'occultisme, prétendait lui-même avoir reçu sa méthode par le biais de révélations spirites. Il était hostile au Seigneur Jésus, qu'il considérait comme un doux rêveur. Sa pensée repose sur le principe de similitude de la doctrine micro-/macrocosmique. Sa conception, selon laquelle toute matière contient une part d'esprit, n'est pas du tout biblique. Il était persuadé que la dilution des médicaments devait libérer toujours plus de forces dans la matière; or, d'un point de vue chimique, une dilution de puissance supérieure à D23 ne laisse plus rien de la substance originelle - le procédé ne laisse que des éthers: l'esprit - selon la compréhension que l'on a de ce terme. De nombreuses personnes - des croyants notamment - cherchent la guérison par le biais de méthodes parfois occultes. Mais, contrairement à ce qu'a écrit un homéopathe, tout ce qui guérit n'est pas forcément bon.

Cet article est un condensé du livre de Manfred Heide: «Irrwege des Heils», paru aux éditions Schulte & Gerth, Asslar.

Références bibliographiques

1) M. Richter: Notes personnelles du 30.12.1986 2) K. Blatter: Pratiques paramédicales, Bible et communauté 82, No 2, 1982 3) M. Dorcsi: Principes de l'homéopathie, journal des médecins autrichiens 33, No 23, 1978, 1300 4) S. Hahnemann: Organon de la médecine, 6e édition, Editions Dr Schwabe, Hrsg. R. Hael, Leipzig 1921 5) R. König: Médecines douces, Hänssler-Editions, Neuhausen-Stuttgart 1987 6) K.H. Däumer: Entretien au sujet du livre d'O. Markmann (96) dans «Ferme et fidèle», No 30 7) Th. Dethlefsen: le hasard, une chance, Goldmann- Editions de poche 880 8) O. Markmann: les méthodes de guérison occultes de l'homéopatie et de la biochimie, Editions Lorenz-Keip, Berlin, 1978 9) G. Glowatzki: La pensée magique de la médecine et son arrière-plan anthroposophe. Dans: Oepen/Prokop: Méthodes marginales de la médecine. Société du Livre Scientifique, Darmstadt 1986 Les documents bibliographiques ci-dessus ont été édités en allemand.

CONTROVERSE CHEZ LES CHRÉTIENS

L'homéopathie est certainement la thérapie parallèle la plus controversée parmi les chrétiens. Si les uns la condamnent en bloc notamment à cause de l'arrière-plan occulte de son fondateur, d'autres sont plus nuancés, bien que sceptiques. Selon Robert Golaz, de la Pharmacie Internationale Golaz Chemist SA (Lausanne), la majorité des produits homéopathiques ne sont pas fabriqués selon des procédés occultes.Toutefois, même dans le cadre d'un produit «sain», le thérapeute peut encore exercer une influence (choix du médicament effectué à l'aide d'un pendule, etc.). Il s'avère que la plupart des patients ne sont pas en mesure de savoir si les médicaments ont été fabriqués de manière douteuse ou scientifique. La prudence s'impose donc...

Pris sur le net à :

http://www.blogdei.com/index.php/2007/05/23/1899-l-homeopathie-et-son-arriere-plan-spirituel



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26/11/2007

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